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si je rentre en Angleterre,
je devrai raconter à vos amis...
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les parents du jeune Byrd,
comment leur fils est mort.
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Je ne veux pas leur dire
qu'il est mort pour rien.
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La guerre ! C'est la guerre !
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La guerre !
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- Tu as entendu, Otto ?
- Oui, j'ai entendu.
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Ce gitan est un traîitre.
Il t'attirera des ennuis.
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Non, ma chérie.
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Je vais le signaler à Reimann.
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Je sais que vous croyez
que j'essaie de vous piéger-
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C'est la guerre, Herr Krosigk !
A la radio, ça vient d'arriver !
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La Pologne nous a attaqués !
On traverse la frontière polonaise !
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- Tu l'as obtenu ?
- Non. Partez, je suis dans le pétrin.
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- Notre chance a tourné.
- Je sens la corde autour de mon cou.
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Partez, tous les deux, je-
Trop tard.
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Bonsoir.
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Je vois que tout le monde
a entendu les glorieuses nouvelles.
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- Oui ! Glorieuses !
- A la radio, heil.
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- Bonsoir, Herr Reimann.
- J'ai été retardé, Krosigk.
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J'ai dû attendre le rapport
de deux de mes hommes.
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Ils ont été assassinés en poursuivant
deux ennemis du Reich.
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Nos ennemis sont partout
autour de nous, Herr Reimann.
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Parfois sous notre nez.
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C'est vrai. Je suis heureux
que vous soyez venu. Je viens de-
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Les assassins de mes hommes
sont deux Anglais...
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nommés Byrd et Denistoun.
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Ces noms vous disent quelque chose ?
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A moi ?
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Je ne comprends pas.
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J'ai connu un M. Byrd
à Oxford, oui.
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- Mais il est très âgé, à présent.
- Vous admettez cela ?