:39:03
- J'ai expliqué durant la visite...
- Je connais!
:39:06
Vous ne nous montrez
que ce que vous voulez.
:39:11
Puis vous nous assommez de pamphlets,
de statistiques et de discours
:39:14
avant de nous renvoyer au pays
encore plus embobinés.
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Il suffisait de lire le Reader's Digest.
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- C'est très gênant, colonel.
- Continuez, Mlle Frost.
:39:24
Je n'aime pas les illères.
Je regarde partout.
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Et quand je soupçonne qu'on tire le rideau
sur des magouilles, je vais voir derrière.
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- Quel rideau? Quelle magouille?
- Quelle magouille?
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- En un jour, mon carnet en est plein.
- Veuillez préciser.
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Des GI en marivaudage
avec des Allemandes...
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Ça n'a rien d'illégal.
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dans des boîtes de nuit
où tout se trafique au marché noir.
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Si on les fermait, nos hommes
iraient voir dans le secteur russe
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ou britannique ou français.
Et ce n'est pas tout.
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A titre officieux.
Ces boîtes attirent les ordures,
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et nous faisons le ménage
en organisant des descentes.
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Et les chanteuses nazies notoires
qui paradent devant nos soldats,
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- ça aussi, c'est à titre officieux?
- C'est-à-dire?
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Je parle en particulier
d'une certaine Erika von Schlütow,
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qui travaille au Lorelei,
un bouge au 15 Hagenbachstraße.
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Comment une créature...
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J'exige une explication satisfaisante.
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Je suis dans l'obligation de vous demander
de laisser tomber cette affaire.
:40:31
- Pourquoi?
- Pour raison militaire.
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Les illères n'ont pas marché sur moi,
alors n'essayez pas de me museler.
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La dernière fois qu'on a essayé,
c'était avec un vison.
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Mais mon obstination a valu la prison
au président de la société en question,
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même si j'ai eu une pneumonie
cet hiver-là.
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C'est la deuxième fois
qu'on reçoit des plaintes.
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Je ne crois pas que votre fils...
Comment s'appelle-t-il déjà?