A Foreign Affair
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:40:01
Et les chanteuses nazies notoires
qui paradent devant nos soldats,

:40:05
- ça aussi, c'est à titre officieux?
- C'est-à-dire?

:40:08
Je parle en particulier
d'une certaine Erika von Schlütow,

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qui travaille au Lorelei,
un bouge au 15 Hagenbachstraße.

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Comment une créature...
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J'exige une explication satisfaisante.
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Je suis dans l'obligation de vous demander
de laisser tomber cette affaire.

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- Pourquoi?
- Pour raison militaire.

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Les œillères n'ont pas marché sur moi,
alors n'essayez pas de me museler.

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La dernière fois qu'on a essayé,
c'était avec un vison.

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Mais mon obstination a valu la prison
au président de la société en question,

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même si j'ai eu une pneumonie
cet hiver-là.

:40:53
C'est la deuxième fois
qu'on reçoit des plaintes.

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Je ne crois pas que votre fils...
Comment s'appelle-t-il déjà?

:41:00
Gerhard.
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Que Gerhard devrait dessiner
des croix gammées dans le quartier.

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- Je vais lui casser le bras.
- Nous avons dissous la Gestapo.

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Pas manger, Bürschchen.
Je vais l'enfermer dans un placard.

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Pourquoi pas la chambre à gaz?
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Oui, Herr Kapitän.
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On a démoli les camps de concentration.
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Emmenez-le à l'un de nos clubs de jeunes.
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Ce qu'il lui faut, c'est du base-ball
et un peu moins de discipline.

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L'adresse.
Demandez le sergent Breen.

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Oui, Herr Kapitän.
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Je veux dire, merci, Herr Kapitän.
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Viens, Bürschchen.
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- On vous demande au bureau 112.
- Qui ça?

:41:50
La députée, machine.
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- Elle veut me voir?
- Oui.

:41:54
Elle glousse à qui mieux mieux.
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Allez-y avant qu'elle nous ponde un œuf.

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