A Foreign Affair
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:16:00
- Moi?
- D'avoir ça sur votre bureau.

:16:03
Quoi sur mon bureau?
:16:05
Je connais votre histoire des 160 à l'heure,
et de la fin de la guerre,

:16:09
et qu'on ne s'arrête pas comme ça.
:16:11
Mais la discrétion, ça existe.
:16:14
- Quelle discrétion?
- Votre famille?

:16:17
Oui, et notre maison dans l'Indiana.
:16:20
- Vous êtes marié depuis longtemps?
- 22 ans.

:16:23
Oh, non. Il vaudrait peut-être mieux
faire venir votre femme.

:16:26
Elle ne peut pas.
On attend un bébé.

:16:28
- Un bébé?
- Notre fille aînée.

:16:31
Je peux comprendre qu'un jeune homme
soit tenté, mais un grand-père...

:16:36
Vraiment, colonel Plummer,
faites vérifier vos freins.

:17:00
John, maintenant, je sais.
:17:03
Bonjour.
:17:05
- J'ai trouvé. Ça ne fait aucun doute.
- Quoi?

:17:07
- Il a sa photo sur son bureau.
- Qui?

:17:09
- Le colonel.
- De qui?

:17:11
- De cette femme.
- Comment ça se fait?

:17:12
Je veux dire, pourquoi?
:17:15
Parce qu'il est obsédé par elle.
:17:17
Il doit y avoir une erreur.
C'est peut-être quelqu'un d'autre.

:17:21
Devrais-je en parler au général?
:17:23
J'éviterais à votre place.
:17:25
Pardon. Bureau de dénazification,
capitaine Pringle à l'appareil.

:17:30
- Qui ça?
- Johnny, que se passe-t-il?

:17:34
Pourquoi n'es-tu pas venu hier soir?
Je t'ai attendu.

:17:37
Johnny, tu m'écoutes?
:17:39
Bien sûr que oui, lieutenant... Forrestal.
:17:44
Le Lt Forrestal, de l'intendance.
:17:46
Je regrette de n'avoir pas pu venir.
Je suis très occupé en ce moment.

:17:52
Johnny, qu'y a-t-il?
C'est Erika. Comment tu me parles!

:17:57
Lieutenant,
la situation n'est pas difficile à comprendre.


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