:31:00
Lls tiennent Pidge.
:31:02
Nous ne comptons pas.
Pas même Pidge.
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- Aucun espoir d'y arriver.
- Tant qu'il y a de la vie...
:31:06
- Nous devons trouver sa faille.
- Nous trouverons bien quelque chose.
:31:10
Pop, vous avez un revolver?
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Oui, dans le tiroir. Il est à moi.
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- Il est chargé?
- Non.
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J'ai caché les cartouches
à cause de Pidge.
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Vous n'êtes que de sales gangsters!
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- Dis donc, toi.
- Laisse-le, Benny.
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Tu as entendu ce qu'il a dit?
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Oui, j'ai entendu.
Il regarde trop la télévision.
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- Ce n'est pas un mauvais gosse.
- Alors, dis-lui de la fermer.
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OK, OK.
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- C'est du métal.
- Plateau en acier, pieds chromés.
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J'aurais voulu du bois.
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Ça ne fait rien, visse les pattes
aux pieds, puis au sol,
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comme ça,
la table ne bougera pas.
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Vous êtes une bande de lâches!
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Et toi, tu commences à m'agacer,
alors tiens-toi tranquille.
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Johnny, pourquoi faire tout ça?
Ça fait trop de travail.
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Fais ce que je te dis, Benny.
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- Mais je ne vois pas pourquoi...
- Fais-le, c'est tout...
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Une fois le fusil fixé,
nous aurons une base solide.
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Tu verras,
quand nous allons tirer.
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Ce fusil a beaucoup de recul.
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Nous n'avons que trois secondes
pour abattre le Président
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et je ne veux pas que la table
bouge d'un poil à ce moment-là.
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Une mitraillette
ferait aussi bien l'affaire.
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Une mitraillette,
ça n'a aucune précision, ni puissance.
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Autant utiliser un revolver.
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On prendra ce fusil.
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- Quand j'étais dans l'armée...
- Moi, je n'y étais pas, dans l'armée.
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Plus serré.
Pop, vous avez les cartouches?
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Pas encore.
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C'est un sacré fusil, Benny.
Un sacré fusil.
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J'en ai fait des dégâts pendant la guerre
avec un bijou comme celui-ci.
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Tu te trompes Pidge,
je ne suis pas un lâche.