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En temps de guerre,
vous pouvez inventer une bombe
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qui tue 100.000 personnes d'un seul
coup, et on vous donne une médaille.
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Maintenant,
débarrassez-vous d'un sale mouchard,
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un parasite,
et c'est la chaise électrique.
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Je n'ai rien contre le Président,
je gagne ma vie, c'est tout.
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Par la trahison.
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Pas la peine de déballer votre politique
avec moi, ça ne m'intéresse pas.
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Je ne sais même pas qui me paie
et je ne veux pas le savoir.
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Quelle différence?
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Vous ne vous êtes pas demandé
pourquoi ils le voulaient mort?
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Bien sûr, mais c'est leur problème.
Moi, je ne suis que l'exécutant.
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Il y a des limites
à ce qu'un homme peut supporter.
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Avant la guerre,
je ne faisais rien de bon,
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je n'étais qu'un gosse perdu
dans la foule. Je détestais cette foule.
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Je faisais ce cauchemar
de temps en temps. Cette foule...
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Je voyais tous ces visages,
ces gens qui se bousculaient,
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puis le brouillard se levait
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et je me rendais compte
que tous ces visages étaient le mien.
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Moi et personne d'autre.
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Mais la guerre a changé tout ça,
pas vrai, Baron?
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Je ne suis pas un traître, shérif.
J'ai gagné l'Etoile d'argent.
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Et appris à tuer.
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Oui, peut-être bien.
Peut-être que ça a tout changé.
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Peut-être qu'on a commencé
à comprendre qui j'étais.
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Après la guerre, j'ai trouvé un bon plan
pour me remplir les poches.
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On me dit où et combien
et c'est Johnny Baron qui fait le travail.
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Vous croyez qu'un autre pourrait
le faire? Benny ou Wheeler, sans moi?
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Tu parles trop, Johnny.
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Personne d'autre ne peut faire ce job,
les autres écoutent leurs sentiments
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et les sentiments
vous trahissent.
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Je n'ai rien
contre le Président, shérif.
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Pour moi, il vaut juste un demi million
de dollars, net d'impôt.
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Le percepteur,
c'est moi qui m'en charge, Pop.
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- Il est cinglé.
- Tais-toi, Jud.
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Ecoute-moi, cow-boy.
Que je ne t'entende plus dire ça!