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Tu as tort.
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Beaucoup pensent que tu es
le plus grand homme d'Angleterre.
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Quand nous étions enfants,
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la mort n'existait pas.
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Nous étions trois frères
qui vivraient éternellement.
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Si nous avions su, à l'époque,
les routes que nous allions emprunter.
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Les années ne t'ont pas changé.
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Enfant, tu étais déjà fasciné par les épées,
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les lances, la ferveur du combat.
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Pour toi, un champ de bataille
était un lieu de gloire, uniquement.
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Ce n'était pas un champ
où la cruauté faisait verser le sang.
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Et toi, l'enfant de la sagesse.
Oui, nous étions si différents.
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Mais notre amour mutuel était le même.
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Cela, au moins, ne changera jamais.
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Aussi longtemps que nous vivront.
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Aux champs de bataille et à la sagesse !
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Et à Georges, le Duc de Clarence,
Protecteur du royaume !
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Ma tâche sera difficile, Richard.
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Puis-je compter sur ta loyauté, Richard ?
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Et ta force.
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Pour l'amour de Dieu !
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Ne me blâme pas, Clarence.
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Blâme le choix d'Edouard.
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Je t'ai jadis sorti ainsi d'une rivière,
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quand je t'ai sauvé la vie.
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Tu vois, Clarence,
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les années m'ont changé.