:07:01
300 ou 400 chevaux montés...
:07:03
des troupes et des bûchers funéraires.
:07:06
Sur cette scène, il y avait
plein de caméras différentes.
:07:10
Or, Leon Shamroy,
qui était notre chef-opérateur...
:07:14
n'était pas libre.
:07:16
Aussi, Claude Renoir,
le neveu du réalisateur Jean Renoir...
:07:22
lui-même petit-fils du peintre...
:07:25
nous avait rejoint
avec son équipe française.
:07:28
Des Allemands spécialisés
dans les trucages...
:07:31
étaient chargés d'allumer les bûchers.
:07:34
On avait des figurants espagnols...
:07:36
des costumiers et maquilleurs
italiens présents depuis le début...
:07:41
et enfin, des acteurs anglais
et américains. Surtout anglais.
:07:46
Dans cette séquence, j'étais
probablement le seul acteur américain.
:07:51
Les ordres étaient donnés
en plusieurs langues...
:07:56
ce qui posait problème.
:07:58
Pour allumer les feux,
il y avait un code.
:08:01
Le 1er coup signifiait
"allumez les feux" .
:08:04
le deuxième "préparez-vous"
et le troisième "lâchez les chevaux" .
:08:09
Puis, Joseph Mankiewicz
disait aux acteurs d'entrer en scène.
:08:13
Quant aux dialogues...
:08:15
certains craignaient de les gâcher,
avec tout ce cirque en coulisse.
:08:26
Ça faisait un an que je tournais...
:08:28
et j'étais suffisamment à I'aise
pour dire mon texte sans me tromper.
:08:33
Personne n'a envie
de buter sur son texte...
:08:36
en gros plan, quand il y a des heures
de préparation derrière!
:08:40
Préparer ce plan a pris des heures.
:08:43
La caméra numéro un
était montée sur une grue.
:08:47
Au lieu de dire "action",
Joseph Mankiewicz...
:08:53
a dit "Rex" pour prévenir Rex Harrison
qu'il devait entrer en scène.
:08:56
Or, le caméraman
avait éteint la caméra principale.