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Etablissant ainsi précisément
l'emplacement de toutes nos bases.
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S'ils récupèrent le film.
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L'ironie de la chose,
c'est qu'il est encore ici,
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à Zebra.
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Quelque part.
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- On ne le trouvera pas comme ça.
- Que fait-il ici?
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- Les Russes ont eu des ennuis.
- Voilà qui est encourageant.
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Rien de grave,
au début en tout cas.
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L'orbite du satellite couvrait
les USA et la Russie occidentale.
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Mais cette chère petite caméra
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a aussi filmé
ce qu'elle ne devait pas.
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- Des images superbes.
- Des bases russes.
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Ce négatif est donc
l'objet le plus dangereux
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et le plus convoité
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par les agents
du monde entier.
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Puis, ils eurent de sérieux problèmes.
Le satellite tournant comme ceci,
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ils lancèrent les fusées
pour le récupérer en Sibérie.
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L'une d'elles, au lieu de
ralentir le satellite,
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s'est posée sur un nouvel
orbite, qui va d'un pôle à l'autre.
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C'était gênant pour les Russes.
La trajectoire survolait
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les eaux de notre monde libre.
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Mais pas l'Union Soviétique,
ni aucun autre pays communiste.
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C'est là que le Kremlin
s'est mis à réagir.
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L'orbite avait été modifié
mais le satellite était intact.
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On pouvait encore
le ramener sur terre.
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Mais oû?
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Une expédition maritime demandait
une vaste opération navale.
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Une expédition terrestre
était pire.
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On aurait pu les aider.
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Ils espéraient
que nous n'en savions rien.
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On savait qu'ils avaient 13 jours
pour déterminer un point de chute.
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Au-delà, le satellite ralentirait,
amorcerait sa chute
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et brûlerait dans l'atmosphère.
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- Quel dilemme.
- L'Arctique ou l'Antarctique.
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L'Antarctique grouille
d'expéditions scientifiques
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dépêchées par les USA., l'Angleterre,
le Chili,
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- la France, l'Australie...
- La Russie.
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Oui. Nous avons envoyé Vaslov
là-bas pour tâter le terrain.