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Voici l'école qu'il fréquente.
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Son intelligence
est assez développée
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mais sa conduite, déplorable.
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Sa maîtresse d'école
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se souvient de lui.
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une fois, il avait volé un stylo.
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Je n'ai pas voulu le confondre.
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Les professeurs ont leurs méthodes.
J'ai dit à la classe :
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"Nous allons fermer les yeux
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"Que celui qui a pris le stylo,
le rende."
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Il a bien rendu le stylo,
ni vu, ni connu,
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mais il en a profité
pour peloter les filles.
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Je peux dire "peloter" ?
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La plupart du temps dans la rue,
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Virgil s'adonne très tôt au crime.
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C'est aussitôt un échec.
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Il réussit à peine à se sauver,
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la main prise
dans un distributeur de bonbons.
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Ses parents s'évertuant
à joindre les deux bouts,
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Virgil se rapproche
de son grand-père,
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un immigrant allemand sexagénaire
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qui l'emmène au cinéma et au stade.
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Un jour, la tragédie éclate.
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Le grand-père est frappé à la tête
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par une balle perdue.
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Le cerveau est atteint.
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Il se prend
pour le Kaiser Guillaume.
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On le voit ici à l'asile
avec d'autres patients.
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À l'âge de 15 ans,
parmi la violence
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et la misère des taudis,
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Virgil reçoit un violoncelle.
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Cet instrument le fascine.
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La musique pénètre enfin
chez les Starkwell.