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Quand on nous en fournissait.
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Fournissait ?
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Les gorilles s'amusaient à les chasser,
avec des filets et des fusils.
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Les survivants étaient mis en cage.
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L'armée en utilisait certains
comme cibles d'entraînement.
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On se servait parmi ceux qui restaient.
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Et, dans l'intérêt de la science,
vous disséquiez, retiriez et compariez...
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Os, muscles, tendons,
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veines, artères, reins, foies, coeurs,
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estomacs, organes
de reproduction, ongles, langues,
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yeux, nez, systèmes nerveux,
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et tous les réflexes...
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Les réflexes ? Sur des morts ?
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Non, non. Sur des vivants !
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On ne fait pas sursauter le genou d'un mort,
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on ne peut pas tester la réaction
d'un cadavre à une lobotomie préfrontale.
1:00:05
Vous étiez donc assez avancés
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pour opérer les cerveaux d'hommes vivants ?
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Absolument !
1:00:12
On a même essayé de stimuler
leurs centres de langage atrophiés.
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Avez-vous essayé sur le colonel Taylor ?
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Bien sûr que non ! Il savait déjà parler.
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Quand vous êtes partis, était-il encore en vie ?
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On aimait beaucoup Taylor.
1:00:33
On a fait tout ce qu'on a pu
pour l'aider, Cornélius et moi.
1:00:42
- Cornélius !
- Il faut qu'elle dorme, maintenant.
1:00:46
Elle va dormir.
1:00:52
- Infirmier.
- Monsieur ?
1:00:55
- Conduisez la femelle à sa cellule.
- Bien, Monsieur.