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Regarde-moi, un chauffeur,
le respect, de l'argent à la banque.
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ll y a des défauts, comme pour tout,
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mais l'armée prend soin de toi,
et tu as un ami pour la vie.
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Bonne idée de venir ici, Harold.
C'est un endroit charmant.
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- Merci, mon oncle.
- Appelle-moi mon général.
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Voilà la première leçon.
On respecte un officier.
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Oui, mon général.
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Examinons les faits.
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Ce pays a eu tort
de condamner brutalement la guerre.
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On voit bien tous les avantages
matériels que nous apportent
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une politique de crises
et de conflits.
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La deuxième guerre mondiale
nous a donné le stylo à bille.
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En temps de guerre,
il y a moins de suicides.
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C'est vrai ? Alors, pourquoi
a-t-on laissé tomber les Allemands ?
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Depuis que les politiciens
nous ont réconciliés avec eux,
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les guerres ne sont plus
qu'une honte nationale.
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Regarde l'histoire :
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les deux meilleures guerres,
c'était contre les casques à pointes.
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Que les Boches retournent
dans l'autre camp. C'est le leur.
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ll faut un ennemi qu'il vaille le
coup de tuer, et le soutien national.
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C'est bien dit, mon général.
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Eh bien, Harold,
j'ai toujours eu mon franc-parler.
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ça me cause du tort.
Je suis mal vu à Washington.
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Je le sais.
Mais j'ai des amis haut placés.
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Les gars tombaient !
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Joe s'écroule,
un trou rouge à la tête.
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Je ne pensais qu'à une chose :
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tuer ! Tuer ! Pour Joe
et Mack et tous les autres.
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Tuer !
Et il y a eu un éclair aveuglant...
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et je me suis réveillé
sur un brancard.