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Cosa Nostra.
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- En Italien.
- Cosa Nostra. En Italien.
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Je tiens à souligner
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qu'il n'y a aucune raison de penser
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que le crime est un problème
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associé aux Italiens.
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Sénateur, je ne parle pas des Italiens.
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Je parle de la Mafia.
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Continuez.
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Ils m'ont remis un bout de papier.
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- Que je devais brûler.
- Soyez plus précis.
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Je tenais, disons,
cette feuille de papier.
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Elle brûlait.
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Dans le creux de mes mains.
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C'était le symbole
du sort qui vous attendait
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- si vous trahissiez l'organisation?
- Tout ce que je vous dis,
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tout ce que je révèle
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à la presse, à tout le monde,
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c'est le serment que je romps.
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Même si je parlais...
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Ryan. C'est fabuleux.
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Ils sont en train de le ridiculiser.
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J'espère qu'ils ne le rateront pas.
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On veut faire la une.
Ils veulent des voix.
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Genovese était votre parrain.
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Non, un parrain, c'est différent.
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C'est quand on...
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Quand on va à l'église
pour baptiser un bébé.
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On est son parrain.
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Ce témoignage
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est sorti de la bouche
de Joseph Valachi.
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Une bouche théoriquement
scellée depuis 33 ans,
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depuis son arrivée à la Cosa Nostra.
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Mais au cours
de la commission du Sénat,
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le sexagénaire condamné pour vol,
trafic de stupéfiants et meurtre
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semble avoir réussi à s'attirer
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la sympathie de la foule
et de la commission.
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Valachi a dit qu'il parlait
parce qu'il le voulait.
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Il se peut qu'il ait
souhaité se mettre à l'abri
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de son patron, Vito Genovese,
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qui a ordonné son exécution
pour trahison.