1:23:01
C'est écoeurant, Frank.
Tu vas m'en parler ?
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Quoi ?
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Mince, j'aimerais
avoir ton assurance.
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Tu es ton propre maître,
tu vois ce que je veux dire ?
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Tu fais ce que tu veux, tu vas
où ça te plaît avec qui te plaît.
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Tu te fiches
de ce que les gens pensent.
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Regarde-toi.
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Regarde ce que
ça t'a fait.
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C'est ce vieil entrain,
Frank.
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Oui, c'est ce
dont j'ai besoin.
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Mec, toutes ces jeunes
poulettes dingues d'aujourd'hui.
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Les jupes jusqu'au menton,
pas de soutien-gorge--
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C'est comme ça que je sais
que je ne suis pas mort.
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Tu la connais
depuis longtemps, Frank ?
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- Qui ?
- Qui ? La fille d'hier soir.
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Mince. Tu me vois
avec une mignonne comme ça ?
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Je n'ai pas ton assurance,
Frank.
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Il y a beaucoup plus de choses
en jeu que cette fichue assurance.
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Bien sûr, il y a le sexe.
Quoi d'autre, l'amour ?
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Pourquoi une jeune fille comme ça
aimerait un vieux schnock comme moi ?
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Je ne serais qu'un portefeuille
pour elle, c'est tout.
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Même si je pouvais, où j'irais sans
me sentir comme un agresseur d'enfant ?
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Sauter dans le lit avec elle
quand je sors de la maison.
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Ce qui arrive une fois par an,
le jour de la journée de l'arbre.
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Je ne me mens pas, mec.
Je suis dans les années panique.
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Je dois prouver maintenant que je suis
encore l'étalon que j'ai toujours été.
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Alors, je pourrai avoir
ma crise cardiaque, me détendre...
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et ne plus m'inquiéter d'avoir
à prouver quoi que ce soit.
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On peut sortir d'ici maintenant,
et aller prendre un verre quelque part ?
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Mes doigts commencent
à gercer.
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- Oui ?
- Je ne sais pas pourquoi.