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Je ne connaissais pas
Arthur Laurents...
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mais sa réputation était excellente.
Il avait écrit West Side Story.
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C'est mon style d'auteur. Il avait un
très grand sens de ses personnages.
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Il avait assez de talent pour ajouter
des complexités...
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à la relation Streisand-Redford.
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Mais le film restait une histoire
d'amour, avec une grande profondeur.
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J'avais travaillé avec Sydney Pollack
en 1 966.
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Il avait réalisé Propriété interdite
de Tennessee Williams.
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Je savais que c'était un excellent
réalisateur, surtout avec les acteurs.
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Je voulais retravailler avec lui
et c'était la bonne occasion.
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Il venait de terminer
On achève bien les chevaux...
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où son travail avec les acteurs
était remarquable.
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Il avait une grande intelligence
et semblait toujours en contrôle.
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Il amenait tout cela sur un film,
et c'était un plus.
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Il me semblait parfait pour Barbra.
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Nous avions vu l'accord de
Redford et Barbra sur le plateau...
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mais nous n'en avions jamais prévu
l'impact avant de voir les rushes.
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Quand l'histoire a pris forme, j'ai su
que Redford était le choix logique.
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C'est un amour entre des contraires,
et il est à l'opposé de Barbra.
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Il était très froid et réservé.
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Son jeu semblait introspectif
plutôt qu'émotionnel.
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Leur style, leur carrière, leur
approche étaient très différents.
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C'était parfait, car cela
correspondait aux rôles.
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Sydney l'a tout de suite compris,
et l'a utilisé.
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Pour moi, l'histoire d'amour et
le côté politique ne s'opposaient pas.
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Ils semblaient se renforcer
l'un l'autre.
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Mais le film était trop long.