:52:01
Je suis un des plus génus
de toute la Russie.
:52:04
J'ai le pistolet d'lvan.
:52:06
Sonja!
Le meurtre politique ne paie pas.
:52:09
La violence mène à la violence.
Qui se sert de l'épée périra par l'épée.
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J'ai épuisé mon stock de clichés.
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- Suggères-tu une résistance passive?
- Non, une fuite active!
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- Tu ne peux pas fuir toute ta vie.
- Je sais, mais le meurtre...
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Le plus abject de tous les crimes.
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Pas un meurtre abstrait comme tuer
un inconnu sur un champ de bataille,
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mais être enfermé
dans une pièce avec un être humain,
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face à face, et appuyer sur la gâchette.
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un être humain illustre qui plus est,
qui gagne plus que moi.
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Bon sang! Napoléon doit bien valoir
10 000 francs par semaine.
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Minimum! Sans compter
les pourboires ni les primes.
:52:46
Et moi, qui suis-je?
C'est un grand homme.
:52:50
Il pense comme un surhomme,
et moi, je ne suis qu'un ver de terre,
:52:53
un insecte, une vermine rampante,
répugnante et insidieuse.
:53:00
- Tu as le droit de m'arrêter.
- Quand je ne serai pas d'accord.
:53:04
Qui sommes-nous pour tuer quelqu'un?
:53:06
Boris, pour la 1ère fois de ma vie,
je me sens libre. Légère.
:53:10
J'ai un sentiment grisant
de liberté humaine.
:53:14
Ça s'appelle la guillotine.
:53:15
Oh, regarde, Boris.
:53:17
Le doux crépuscule doré se transfigure
:53:21
en une nuit claire émaillée d'étoiles.
:53:24
Attention, il peut être chargé.
:53:27
Que/quesjours p/us tard,
nous partîmes pourMoscou.
:53:30
Berdykov nous accompagna
jusqu'à Monsk où se dérou/aot
:53:33
une conventoon des odoots de vo//age.
// avaotprévu d'y assoster.
:53:38
Les odoots de vo//age
de toute /a Russoe s'y rendaoent.
:53:50
Nous traversâmes
des petots vo//ages et hameaux.
:53:53
Nous n'avoons pas de butprécos,
maos /e deston nous en offrot un.