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II y a une vieille maxime du baseball
selon laquelle:
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"Un match n'est pas fini, tant qu'il reste
quelqu'un sur le terrain. "
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Le match n'est peut-être pas fini,
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mais il sera bien moins amusant,
sans Harry Grady.
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Nous sommes là pour dire adieu à Harry,
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qui, sans erreur de notre part, est mort
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de manière si tragique, l'autre jour.
Oui, Harry, tu nous as quittés.
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Tu joueras désormais au baseball céleste.
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Tu es désormais assis sur ce banc divin,
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à mâcher du tabac et à jaser avec les autres
âmes immortelles du baseball,
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comme Babe Ruth, Lou Gehrig
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et Bill Tilden.
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Nous n'oublierons jamais
tes contributions au baseball:
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Les tableaux d'affichage explosifs,
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les uniformes à tricot double.
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Il est vrai, Harry,
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qu'on t'a critiqué pour avoir introduit
les billets individuels
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pour les matchs jumelés,
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mais on a eu tort de le faire.
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Les esprits innovateurs
n'ont jamais été appréciés
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de leur vivant. Tu es maintenant mort, Harry.
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On l'apprécie.
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Mon meilleur souvenir de Harry
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remonte à quand il était assis
dans sa loge, un soir.
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Il s'est tourné vers moi et a dit:
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"Amos, chaque fois que l'arbitre
se baisse pour nettoyer le marbre,
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"j'aimerais qu'il voit mon visage."