Cannibal Holocaust
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:17:02
par cette passion de la nouveauté,
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par la tentative de faire un film
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qui sorte des canons normaux.
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J'étais très intéressé
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par la possibilité de réussir
à faire en sorte que les images

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de la seconde partie du film
paraissent vraiment crédibles.

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Nous y sommes parvenus grâce
au savoir-faire du cadreur

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qui a très bien tourné les scènes,
la caméra à la main.

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La recherche de I'imperfection
a justement servi

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à donner de la crédibilité aux images
que nous avions tournées.

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En y repensant,
je crois que je vivais

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dans I'espoir que nous parvenions
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à mener notre projet à bien.
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Il y a deux langages filmiques:
Le langage classique

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de la structure du film
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et le langage néo-hyperréaliste
et donc plus spectaculaire,

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avec la caméra en situation.
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Ce dernier, au contraire,
est plus "snuff-movie"

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avec un format de pellicule
différent, comme le 16 mm.

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Le mélange de ces deux langages
rend le film très intéressant.

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Il y a beaucoup de...
Rappelez-vous ce film de Soderbergh,

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tourné il y a quelques années
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avec Benicio del Toro.
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Il utilisait une photo vieillie.
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L'image était entièrement tournée
caméra à la main.

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Ces choses-là
se faisaient moins autrefois.

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En cela, Deodato a vraiment eu...
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Souvent, le public
n'a pas la capacité

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d'analyse sémiotique du langage.
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Mais cela parvient
au niveau émotionnel.

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Quand un réalisateur
raconte une histoire,

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il le fait d'instinct
et touche I'imaginaire collectif.


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