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du spectateur qui voit
quelque chose d'horrible.
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Nous ne nous rendons pas compte.
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Pour établir une comparaison
qui puisse vous faire comprendre:
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J'ai peur du vide.
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Quand j'ai dû filmer
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depuis les hélicoptères,
les avions,
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comme j'avais I'il sur la caméra,
je ne m'en rendais pas compte.
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Cette déformation, professionnelle
en ce qui me concerne,
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ne m'amenait pas
à comprendre exactement
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et objectivement
ce que nous étions en train de faire.
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La violence sur les personnes
était une violence fictive.
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Cela a été reconnu par la suite.
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Moins sur les animaux,
malheureusement.
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Les scènes étaient prévues ainsi.
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Quand on voit
ce qui arrive aujourd'hui
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pendant les guerres,
c'est certainement bien pire.
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Dès que quelqu'un essaie de faire
quelque chose de nouveau,
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qui n'appartient plus
au cinéma habituel,
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à tous ces films d'aujourd'hui
qui font peine à voir,
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cette personne devient gênante.
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Pour des tas de raisons.
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Peut-être parce que Ruggero
est sympathique,
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qu'il sait se faire apprécier,
ou pour d'autres raisons...
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L'art devient ensuite
quelque chose de très différent.
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Il était logique, face à
un jeune réalisateur qui cherchait
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à percer, à trouver d'autres voies,
qu'il subisse des attaques
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et que la censure se déchaîne
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et retire des choses...
Ce qu'on voit aujourd'hui
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est bien plus pitoyable
que ce qui a été fait à I'époque.
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J'ai tout appris indirectement