Zelig
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Consciente de la portée de son travail,
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Eudora Fletcher décide que
toutes les séances seront filmées.

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Elle contacte donc
son cousin germain, Paul Deghuee,

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inventeur et photographe.
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Elle lui dit: "Je veux qu'il existe
des archives pour les générations à venir

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et pour le monde scientifique
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mais je ne veux pas
qu'il voie la caméra."

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Je lui ai dit: "Prends donc des notes
que tu rédigeras après".

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"Quand un homme change d'apparence
physique, on a envie de le voir."

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"Pas de lire des mots. D'autre part,
je veux entrer dans I'histoire".

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La "chambre blanche" donne
une impression de sérénité absolue.

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C'est un petit bureau, très peu meublé.
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Des lumières encombrantes sont
accrochées au mur pour la caméra.

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Des microphones sont cachés
à des endroits spécifiques.

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La caméra filme à travers une vitre
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dans une discrétion absolue.
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Seul le bruit du moteur pose problème
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mais il est assourdi par une couverture
et autres subterfuges.

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C'est dans ce retranchement
que le photographe Paul Deghuee

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filmera les célèbres
"Séances de la chambre blanche",

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un document qui marquera
I'histoire de la psychothérapie.

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Aujourd'hui, les séances de la chambre
blanche paraissent primitives.

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Pourtant, elles permettaient
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de développer une relation personnelle
très forte entre le docteur et le patient.

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L'affection de Zelig
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- était-il psychotique
ou simplement extrêmement névrosé? -

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faisait I'objet d'un débat inépuisable
entre nous autres docteurs.

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Personnellement, je trouvais
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que ses émotions n'étaient pas
franchement différentes


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