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Zelig ne se souvient de rien
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mais admet que ça aurait pu arriver
à I'époque où il se transformait.
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C'est le début de la fin.
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ll m'a épousée à I'église d'Harlem.
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Il m'a dit qu'il était
le frère de Duke Ellington.
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C'est lui le type qui a défoncé ma voiture.
Elle était toute neuve.
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Puis il a reculé et écrasé
le poignet de ma mère.
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Elle est âgée
et utilise beaucoup son poignet.
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Il a peint ma maison
d'une horrible couleur.
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Il disait qu'il était peintre.
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Je n'en croyais pas mes yeux.
Puis il s'est volatilisé.
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S'il était prouvé que Zelig
était responsable de ses actes,
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il y aurait des dizaines de procès.
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On le poursuit pour bigamie,
adultère, conduite dangereuse,
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plagiat, endommagements, négligence,
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dégradation de bâtiments,
extractions dentaires superflues.
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Je voudrais présenter mes excuses.
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Je suis navré d'avoir épousé
toutes ces femmes.
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Je ne sais pas, ça semblait
la chose à faire sur le moment.
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Quant au gentleman
à qui j'ai enlevé I'appendice,
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je... je ne sais pas quoi dire.
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Si ça peut le consoler,
il traîne encore peut-être chez moi.
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J'adresse mes excuses les plus sincères
à la famille Trokman de Detroit.
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Je n'avais jamais accouché avant
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et je croyais que la pince à glaçons
était monnaie courante.
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Exploitant toutes les failles,
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I'ensemble de la profession juridique
fait d'excellentes affaires.
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On qualifie Zelig de criminel.
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Tous les efforts du Dr Fletcher
visant à le dédouaner sont infructueux.
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Leonard Zelig
est un mauvais exemple de moralité.
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L'Amérique est un pays moral et pieux.