September
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:33:02
Ah bon?
:33:04
Il y a plus terrifiant
que la destruction du monde?

:33:08
Oui.
:33:10
Le fait de savoir
que ça n'a pas vraiment d'importance.

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Que tout est le fruit du hasard.
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C'est venu d'on ne sait où et...
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ça finira par disparaître à jamais.
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Je ne parle pas du monde.
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Je parle de l'univers.
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L'espace, le temps, tout ça n'est...
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qu'une convulsion temporaire.
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Et je suis payé pour le prouver.
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Vous pensez vraiment,
même quand vous voyez un ciel pareil

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avec ces millions d'étoiles,
que ça n'a pas d'importance?

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Je pense comme vous
que c'est très beau.

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Cela fait penser à une vérité profonde
qui semble toujours se dérober.

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Mais j'en reviens toujours
à une approche professionnelle.

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Une approche moins fantasque,
plus terre à terre.

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Et je vois alors le monde pour ce qu'il est.
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Aléatoire,
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moralement neutre,
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et incroyablement violent.
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On ne devrait pas parler de ça.
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Je dois dormir seul ce soir.
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C'est pour cela que je reste avec Diane
et que je me considère heureux.

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Elle est chaleureuse, pleine de vie
et elle me serre dans ses bras la nuit.

:34:52
Comme ça, je ne rêve pas
de photons et de quarks.


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