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Pour être la gardienne?
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Je dis des choses à la hâte. Pour ce
qui est du côté pratique, je suis nulle.
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Je ne peux pas partir
sans vendre la maison.
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J'ai trop de dettes.
Ça revient cher d'être malade.
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- Personne ne te jette à la rue.
- Je comptais sur cet argent.
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Je n'ai pas travaillé depuis deux ans.
Je n'ai plus d'argent. J'en ai emprunté.
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Ma chérie, c'est simple:
mes projets ont changé.
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- Quoi?
- On veut s'installer ici.
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Ton père et moi l'avons achetée.
On voulait qu'elle reste dans la famille.
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- On peut en reparler?
- Tu n'es qu'une hypocrite.
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C'est lui qui l'a achetée, pas toi,
et je l'ai entretenue.
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- Lane.
- Tu n'aurais pas pu rester où tu étais?
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Lloyd et moi ne sommes plus tout jeunes.
On veut se poser.
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Qui sait? Peut-être que
dans un an on voudra repartir.
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Tout le monde se fiche de ma vie.
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Arrêtez. Diane, Lane a beaucoup souffert.
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- Ne t'énerve pas, ma chérie.
- Tu entends ce qu'elle me dit?
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- Comme si tout était de ma faute.
- C'est vrai.
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- Calme-toi.
- Je suis calme, Lloyd. Je suis calme.
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On fait tous des erreurs,
mais ce qui est fait est fait.
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Et si ta vie est un échec,
ce n'est pas de ma faute.
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C'est toi qui as tiré sur la gâchette.
J'ai dit ce que l'avocat m'a dit de dire.
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- C'est ridicule de dire ça.
- Non. C'est la vérité.
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Ce n'est pas l'endroit pour parler de ça.
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Je suis une épave. Et toi,
tu vas et viens comme si de rien n'était.
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J'en ai assez entendu.
Arrêtez ça tout de suite.
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C'est comme ça
qu'elle justifie son mépris envers moi.
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- C'est faux.
- C'est vrai. C'est du pur mépris.
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Peut-être que ma vie aurait été différente
si je n'avais pas dû subir tout ça.
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- Pouvons-nous aller au grenier?
- Allez-vous-en.
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- Pardon?
- Allez-vous-en. Partez d'ici.
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- Diane. Calme-toi.
- Fichez le camp d'ici.
1:01:59
- Diane, calme-toi.
- Allez, je te la laisse.