:17:00
- C'est encore flou.
- Et comme ça ?
:17:02
Ça me revient.
Je l'ai vu... Pourquoi ?
:17:04
- Je peux pas le dire.
- Ça t'aide à parler ?
:17:08
- Je devrais pas...
- Et avec ça ?
:17:12
- D'accord. Il est flic.
- Non ! C'est un dealer d'héroïne.
:17:15
- Quoi ?
- Un salaud !
:17:17
Je devrais
te boucler, fumier !
:17:20
Il bossait chez l'armateur Ludwig.
Il dealait à mes mecs. Et alors ?
:17:24
- Qu'est-ce que vous allez faire ?
- Pourquoi je te le dirais ?
:17:27
- Ça te délie la langue ?
- Je devrais pas parler.
:17:30
Tu me prêtes 20 $ ? Et maintenant ?
:17:33
D'accord. Je vais voir Ludwig.
:17:35
On verra si tu mens ou pas.
:17:40
Vincent Ludwig dirigeait en plus
des tas de grosses sociétés.
:17:44
Un businessman respecté,
un notable.
:17:47
Le Maire l'avait mis à la tête
du comité d'accueil de la Reine.
:17:50
Et moi, j'allais le cuisiner
:17:52
pour trafic de drogue, tentative
de meurtre sur ses propres quais !
:18:00
- M. Ludwig ?
- Oui ?
:18:03
Le Lt. Drebin voudrait vous voir.
:18:08
Qu'il entre.
:18:15
- Lieutenant...
- Je n'en pense pas moins.
:18:18
Je suis également enchanté.
Un vrai Cubain ?
:18:22
Non, Hollando-Irlandais.
Mon père était Gallois.
:18:27
Asseyez-vous.
:18:28
- Quel bureau magnifique !
- Merci, lieutenant.
:18:32
J'ai collectionné ces objets
au fil des années.
:18:36
Un Gainsborough... Des vases Ming.
Des trésors sans prix.
:18:41
Mais je pense que tout cela
reflète ma personnalité.
:18:46
Tenez, ces poissons de combat
japonais.
:18:49
Quelle beauté ! Quelle grâce !
Quelle élégance !
:18:52
Mais une volonté implacable...
:18:54
et mortels
quand ils tiennent leur proie.
:18:58
Celui-ci est estimé
à plus de 20 000 $.