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l'épée, la masse,
la couronne impériale...
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le manteau tissé
d'or et de perles...
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le titre ronflant
qui précède le roi...
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le trône où il siège...
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ni le flot de la magnificence...
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qui vient battre la rive
altière de ce monde.
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Non, rien de ce faste
trois fois somptueux...
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rien de tout cela,
couché sur un lit majestueux...
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ne peut dormir
aussi profondément...
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que l'esclave misérable...
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qui, le corps plein et l'esprit
vide, se laisse aller au sommeil...
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gorgé du pain de la détresse...
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sans jamais voir l'horrible nuit,
fille de l'enfer...
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mais qui, comme un valet,
du lever au coucher de soleil...
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transpire
sous l'oeil de Phébus...
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et dort toute la nuit...
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dans l'Elysée.
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Le lendemain, dès l'aube, il aide
Hypérion à atteler son cheval...
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et suit ainsi le cours
incessant de l'année...
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occupé à des travaux utiles
jusqu'à sa tombe.
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A part pour le faste...
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un tel misérable...
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qui consacre ses journées
au labeur...
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et ses nuits au sommeil...
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a bel et bien l'avantage...
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sur un roi.
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Mon seigneur, vos nobles,
inquiets de votre absence...
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vous cherchent
dans tout le camp.
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Bon vieux chevalier...
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rassemble-les
dans ma tente.
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J'y serai avant toi.
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Oh, dieu des batailles,
trempe le coeur de mes soldats.
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Ne leur insuffle pas la peur.
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Enlève-leur maintenant
le pouvoir de compter...
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sinon, le nombre de leurs ennemis
leur fera perdre leur courage.