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''lch bin ein Berliner !''
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ll hérite d'une guerre secrète
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contre la dictature castriste à Cuba,
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guerre menée par la ClA
et des exilés cubains.
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Castro a réussi sa révolution
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et menace les intérêts américains
en Amérique latine.
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Cette guerre culmine
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avec l'invasion ratée
de la Baie des Cochons, en avril 1961,
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où Kennedy refuse
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un appui aérien
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aux anticastristes.
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ll assume en public cet échec,
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mais déclare en privé
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que la ClA lui a menti et l'a manipulé
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pour qu'il ordonne l'invasion de Cuba.
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En octobre 1962,
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le monde est au bord
de la guerre nucléaire.
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Kennedy met Cuba en quarantaine
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et annonce la présence
de missiles soviétiques
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à 150 km des côtes américaines.
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Des navires lance-missiles soviétiques
se dirigent vers l'île,
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mais font demi-tour au dernier moment.
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Le monde respire, mais à Washington,
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on dit que JFK a conclu
un accord secret avec Khrouchtchev :
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il n'envahit pas Cuba,
et les Russes retirent leurs missiles.
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On soupçonne Kennedy
d'indulgence pour le communisme.
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Kennedy se trouve aussi entraîné
au Laos et au Vietnam.
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Si leur gouvernement n'obtient pas
un soutien populaire,
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nous ne gagnerons pas là-bas.
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C'est leur guerre.
C'est à eux de la gagner, ou de la perdre.
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Au début de l'été fatal,
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Kennedy parle de sa vision
à l'université de Washington.
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Quelle paix cherchons-nous?
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Pas une Pax Americana imposée au monde
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par les armes américaines.
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Nous devons réexaminer
notre attitude envers l'URSS.
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Notre lien fondamental
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est que nous habitons tous
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cette petite planète.
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Nous respirons le même air,