:33:02
Tu as tort. C'est plein de vitalité
et d'esprit, c'est bon.
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- Tu es partiale, tu es ma femme.
- Ton ennuyeuse femme.
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Tu te fiches de mon opinion.
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- Ce n'est pas vrai !
- C'est vrai.
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Je trouve que c'est
un roman médiocre.
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Tu ne respectes pas mon jugement.
De la part de quelqu'un d'autre ...
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- ... tu l'accepterais.
- Pas du tout.
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Au bout d'un certain temps,
Judy et Sally ont déjeuné ensemble.
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Sally a fait
une déclaration surprenante.
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ça me plaît d'être célibataire.
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Je n'avais pas cette impression ...
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Pure angoisse répressive.
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On se calme, on comprend que ça fait moins mal
qu'on imaginait. Comme arracher une dent cariée.
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Toutes les blessures suppurantes
du mariage, les déceptions ...
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... les rancoeurs, tout disparaît
d'un coup sec et tu es libre !
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Tu n'imagines pas ! Après des années passées
à accumuler les problèmes et à ravaler sa colère,
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- ... avoir une chance de tout recommencer !
- Si j'imagine.
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L'horloge tourne plus vite pour la femme.
Il faut rompre tant qu'on plaît.
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L'avantage d'être plus âgée,
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c'est qu'on a de l'expérience.
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Je saurai beaucoup mieux
m'y prendre ...
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... si je rencontrais quelqu'un.
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Si je rencontrais Gabe aujourd'hui,
avec tout ce qu'on sait,
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... on aurait de meilleurs rapports.
Pas de doute.
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Tu l'épouserais encore ?
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En voilà une question !
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L'idée d'une séparation
m'est tellement pénible.
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Si vous restez ensemble par peur,
tu sais ce que vous deviendrez ?
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- Non ?
- Mon père et ma mère.
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Je me suis imaginée libre.