Born Yesterday
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:06:00
C'est le pire moment de la journée,
:06:02
après les séries
et avant les émissions de variétés.

:06:05
ll me faut quelques signatures.
:06:08
Et les papiers que j'ai signés hier ?
:06:12
Le verso de chaque page, à côté des croix.
:06:15
J'ai l'impression d'en avoir signé dix mille
:06:18
C'est ça, d'être PDG
de plusieurs entreprises !

:06:22
C'est ce que je suis ?
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Voilà pourquoi je m'amuse autant.
:06:29
C'est vrai que vous avez dépensé 400
million pour votre nouvel établissement ?

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Brock Village.
Un vrai bijou.

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2 000 appartements, 1 75 magasins...
:06:42
et deux - j'ai bien dit deux - terrains
de golf. C'est mon chef-d'oeuvre.

:06:46
- Vous vous êtes endetté ?
- ll faut savoir en dépenser pour en gagner

:07:00
Doucement, mon petit.
On me les fait tous les jours.

:07:03
Faites-les briller.
:07:05
Comment se passe l'interview ?
:07:07
Très bien ! J'ai appris qu'il avait des
parents

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Je ne sais toujours pas
pourquoi il est à Washington.

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Une histoire d'impôts.
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Je ne le crois pas non plus.
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J'ai été sympa avec vous.
Pourquoi vous me charcutez ?

:07:23
C'est le boulot des journalistes, M. Brock.
:07:25
Qui, quoi, quand, comment
:07:29
- pourquoi.
- Je croirais entendre un avocat.

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- Dieu sait combien je les déteste.
- Je peux le confirmer !

:07:35
Craignez-vous de perdre tout ça ?
:07:39
Non, jamais. J'y tiens trop.
:07:43
Mais il y a des choses
qui vous échappent, comme le destin.

:07:48
Montrez-moi un businessman
qui croit au destin,

:07:50
et je vous montrerai le premier
businessman à avoir tout perdu.

:07:52
J'ai commencé en vendant
des conneries en voiture.

:07:55
Et j'en suis arrivé là, en costume de soie,
à parler au cérébral M. Je-sais-tout.

:07:58
Si je perds tout, je vous retrouverai
dans cette pièce,


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