Cronos
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Mais on s'est dit que la gélatine
n'y résisterait pas

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parce qu'elle a tendance
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à se déchirer très facilement
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Iorsqu'on l'incise
sur des zones tendues.

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Alors, on a opté
pour le bas du thorax

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et on dirait une référence à Vidéodrome.
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Remarquez l'absence totale
de sophistication de la peau blanche

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sous l'ancienne peau.
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On arrive au moment le plus terrifiant
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du film.
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J'ai volontairement créé
un climat incestueux

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autour de cet horrible
moment de tension

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où on ne sait s'il va la manger,
boire son sang ou la tuer.

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Et elle prononce son unique mot
du film : "Grand-père".

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Cela lui rappelle ce qu'il est
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et le détourne
de ses instincts animaux, bestiaux.

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Ce moment me touche beaucoup
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parce que,
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quand on tourne avec un enfant
et qu'il n'a qu'une réplique,

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il faut qu'il y mette tout.
Et c'est ce qu'elle fait.

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On a fait plusieurs prises
de la destruction de la machine,

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avec et sans substance gluante.
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Je signale un superbe raccord
pour ceux qui voudraient le revoir.

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J'étais très fier à l'époque
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de l'avoir si bien réussi.
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Ce sont les joies du premier film :
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chaque chose est un exploit.
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Genre : "J'ai réussi un raccord,
je suis un génie !"

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Ici, on a une référence à Truffaut :
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"Je suis Antoine Doinel.
Je suis Antoine Doinel..."

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Une fois le film terminé,
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je n'étais pas satisfait et j'ai voulu
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qu'il réaffirme son humanité
et son identité

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en répétant son nom.
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Ce plan serré de la fillette

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