Cronos
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parce que,
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quand on tourne avec un enfant
et qu'il n'a qu'une réplique,

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il faut qu'il y mette tout.
Et c'est ce qu'elle fait.

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On a fait plusieurs prises
de la destruction de la machine,

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avec et sans substance gluante.
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Je signale un superbe raccord
pour ceux qui voudraient le revoir.

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J'étais très fier à l'époque
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de l'avoir si bien réussi.
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Ce sont les joies du premier film :
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chaque chose est un exploit.
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Genre : "J'ai réussi un raccord,
je suis un génie !"

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Ici, on a une référence à Truffaut :
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"Je suis Antoine Doinel.
Je suis Antoine Doinel..."

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Une fois le film terminé,
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je n'étais pas satisfait et j'ai voulu
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qu'il réaffirme son humanité
et son identité

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en répétant son nom.
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Ce plan serré de la fillette
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est une magnifique performance
de jeune acteur.

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C'est elle qui donne
toute sa densité au plan.

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Son émotion est palpable.
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Elle vit le drame.
C'est splendide.

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Retour à Enki Bilal et Moebius
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auxquels je rends hommage
avec le marbre.

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J'appelle ça
"l'aspect marbre au clair de lune".

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Ça ressemble moins
à du marbre au clair de lune

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qu'à un Napoléon nappé
de crème fouettée pas fraîche, mais...

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C'est quand même une belle image
d'un point de vue symbolique.

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J'admire cet homme
qui a atteint la pureté

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et trouvé l'immortalité
en acceptant sa propre mort.

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Je voulais que le film s'achève
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sur une espèce
de tableau religieux,

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presque une scène de nativité
pour lui, pour Jesús.


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