:10:01
Vous êtes encore en vie ?
:10:03
Comment Dédain peut-elle mourir
:10:05
tant qu'elle aura le seigneur Bénédict
pour apaiser sa faim ?
:10:08
La courtoisie se convertit en dédain
quand vous êtes en sa présence.
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La courtoisie tourne casaque.
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Je suis aimé de toutes les femmes,
vous seule exceptée.
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J'aimerais avoir le cur plus tendre,
je n'en aime aucune.
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Rare bonheur pour une femme
de ne pas subir un méchant soupirant.
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Grâce à Dieu et à ma froideur,
je partage votre humeur.
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Je préfère entendre mon chien aboyer
qu'un mâle me jurer qu'il m'aime.
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Dieu vous garde dans cet état d'esprit
:10:34
car il peut épargner à un homme
des égratignures sur le visage.
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Une égratignure ne pourrait empirer
un visage tel que le vôtre.
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Quel maître pour un perroquet !
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Mieux vaut ma langue d'oiseau
que vos mugissements.
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Puisse mon cheval
avoir la vitesse de votre langue.
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Pour l'amour de Dieu, j'abandonne.
:10:56
Toujours vous finissez
sur une dérobade.
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Je vous connais bien.
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Seigneur Claudio, Seigneur Bénédict,
mon ami Léonato nous invite chez lui.
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Je lui ai promis que nous resterions
au moins un mois.
:11:17
Je vous souhaite la bienvenue,
seigneur.
:11:24
Puis que vous êtes réconcilié
avec votre frère,
:11:28
je dois vous rendre hommage.
:11:30
Je vous en remercie.
:11:33
Je ne suis pas un beau parleur,
mais je vous remercie.
:11:44
- Que votre Grâce ouvre la marche.
- Votre main. Marchons ensemble.