:29:02
Le New York Times dit que Hardin
et vous étiez bons amis. Est-ce vrai ?
:29:07
Non. Pas ''bons amis'',
''amis d'enfance''.
:29:11
C'est de moi, ça.
:29:14
C'est de moi.
:29:17
C'est moi qui Iui ai dit
de dire ça.
:29:20
- Quoi ?
- Je n'ai rien dit.
:29:23
Mais tu n'en penses pas moins.
:29:27
Non. Mais tu te donnes bien du maI
pour t'habiIIer aujourd'hui.
:29:35
Ce n'est pas tous Ies jours
que je dois être impeccable.
:29:38
- Qui a dit à qui de dire quoi ?
- sans importance.
:29:41
- Je peux marcher.
- Je sais.
:29:43
Le Président ?
:29:46
Maman dit qu'eIIe gagne
pIus que Iui.
:29:50
EIIe a sûrement raison.
:30:02
Je tiens à remercier M. Ryan des
précisions qu'iI nous a apportées.
:30:07
Merci, sénateur.
:30:09
Je suis d'accord pour aider Ia CoIombie
dans sa Iutte contre Ies carteIs.
:30:15
Toutefois, un point m'échappe.
:30:20
Comment des crédits supplémentaires
:30:22
sortiront-iIs notre programme
d'un échec patent ?
:30:25
- Vous suivez ma pensée ?
- Je vous avoue que non.
:30:30
seIon vous, notre intervention
ne devait être que restreinte.
:30:33
Nous nous sommes bornés à Ieur
fournir du matériel et des conseiIIers.
:30:38
Je sais. Je I'ai Iu.
:30:40
J'ai aussi Iu un rapport
du même ordre écrit iI y a 35 ans
:30:45
concernant queIques arpents de terre
dans Ie sud-est asiatique.
:30:49
Vous comparez notre demande de crédits
antidrogue au problème du Vietnam ?
:30:55
Je compare ce cas de figure à tous
ceux où I'on a prié Ia Commission
:30:59
de rendre un verdict
sur Ia base de faits tronqués.