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On chauffe les pyro-systèmes
des parachutes et des propulseurs...
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Les propulseurs pomperont trop.
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Après quatre jours à moins 93_,
il faut les chauffer.
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Alors, sucre les parachutes.
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S'ils ne s'ouvrent pas, à quoi bon ?
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Tu me dis ce qu'il te faut.
Moi, je te dis ce qu'on a.
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Je n'invente rien !
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Ils ont besoin de tout ça.
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On n'a pas assez de puissance !
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Il n'y a rien à faire.
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Je vais tout réorganiser,
et j'en trouverai, de la puissance.
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On reprend du début.
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Compteur à zéro.
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Je ne vois pas
où l'on peut en trouver.
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Jim Lovell a passé
plus de temps dans l'espace...
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presque 24 jours...
qu'aucun autre homme.
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Je lui ai demandé
s'il avait peur, parfois.
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J'ai eu des pannes
de moteur, en avion,
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et je me demandais s'il allait...
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repartir.
Ce genre de problèmes. Mais...
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en général, ça s'arrange.
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Y a-t-il une occasion précise
où vous avez éprouvé de la crainte ?
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Je me souviens d'une nuit
où je pilotais
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un Banshee. Pas de feux de route
sur le porte-avions.
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C'était le Shangri-la,
en mer du Japon. Mon radar
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était cuit. Mon radioguidage aussi,
car un Japonais
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utilisait la même fréquence
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et m'entraînait
dans une mauvaise direction.
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Je regarde
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en bas.
Un immense océan noir...
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J'allume mon lecteur de carte.
Et vlan ! Court-circuit !
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Tout s'éteint.
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Instruments, lampes,
même l'altimètre.
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Je suis presque à sec,
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alors je pense
à un amerrissage forcé.
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Je regarde vers le bas, et là...
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dans le noir, je vois une...
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une grande traînée verte. Comme...
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un long tapis déroulé sous moi.
C'étaient des algues.
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Le sillage phosphorescent
brassé par un grand navire.