:07:01
Il traitait tout le monde
avec respect.
:07:03
Les employés, les clients...
Même les revendeurs.
:07:08
Vous vouliez que je vous parle
de vendredi soir.
:07:11
Trois faces de chocho
:07:13
ont voulu installer
leur petite boutique chez moi.
:07:16
Moi, je prends ma fidèle batte
Clemente Louisville que voici,
:07:22
prêt à caresser de ma batte
une tête ou un bras. Mais Victor...
:07:27
Non, Seigneur, non.
Laisse-moi m'en occuper.
:07:31
On a installé quelqu'un
dans les toilettes.
:07:35
On a mis quelqu'un à faire le guet
près de la fenêtre.
:07:38
Désolé, mais tes copains
ne peuvent pas dealer ici.
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C'est un restaurant familial et
j'aimerais que vous respectiez ça.
:07:44
Prenez ces boissons.
:07:46
Un Pepsi. Un jus d'orange.
Et un Sprite.
:07:54
J'apprécierais beaucoup
:07:56
que vous quittiez les lieux
quand vous aurez fini vos boissons.
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D'habitude, les boissons gratuites,
ça leur suffit,
:08:03
mais ce soir-là, Leroy sort une
liasse de billets grosse comme ça...
:08:07
Mon patron est prêt à payer 300
dollars si tu nous laisses faire.
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Il a répondu quoi ?
:08:18
Victor dit merci et s'il vous plaît
à toutes les phrases. Soit...
:08:23
Non. S'il vous plaît, merci.
:08:24
- Soit...
- S'il vous plaît. Non, merci.
:08:27
Quoi ? T'essaies d'être
l'employé modèle du mois ?
:08:32
Ta copine, elle aime ça,
que tu sentes la frite ?
:08:36
- Non. Ma femme...
- Ta femme. OK, je vois. Ecoute.
:08:41
- On essaie de faire quelque chose.
- Je respecte ça.
:08:45
Tu vas faire tes affaires dehors
et moi je m'occupe des miennes ici.
:08:48
Tu sais même pas sourire. T'aimes pas
ce boulot. Touche un peu ce fric.
:08:52
- C'est le pouvoir.
- Vous devez respecter ça.
:08:59
Tu vas me manquer.