:29:04
La condamnation à mort.
Elle existe depuis des siècles.
:29:09
On a enterré des personnes vives,
coupé des têtes,
:29:12
brûlé en place publique...
:29:15
Je voulais leur montrer cette photo.
:29:18
De nos jours, nous avons cherché
:29:20
des façons de plus en plus humaines
de tuer les indésirables.
:29:25
Il y a eu des pelotons d'exécution,
la chambre à gaz.
:29:29
Mais maintenant...
:29:31
nous avons créé l'instrument
le plus humain de tous.
:29:37
L'injection létale.
:29:40
On sangle le condamné.
:29:42
La piqûre n°1 l'anesthésie.
La piqûre n°2 bloque les poumons,
:29:47
et la piqûre n°3 arrête son cur.
:29:51
On le met à mort comme un vieux cheval.
:29:55
À son visage, il s'endort.
Mais ses organes vivent l'apocalypse.
:30:00
Son visage devrait se convulser.
:30:03
Mais la piqûre n°1 détend les muscles,
l'horreur n'est donc pas visible.
:30:08
Nous ne savourons pas la vengeance
:30:11
pendant que les organes d'un être humain
se tordent et se crispent.
:30:17
Nous sommes assis, nous approuvons:
"Justice est faite."
:30:25
Six ans ont passé depuis les meurtres
d'Hope Percy et Walter Delacroix.
:30:32
Et justice n'a toujours pas été rendue.
:30:35
Le procès de Matt Poncelet
a été minutieusement révisé.
:30:39
Il a même eu un deuxième procès,
:30:41
de nombreux appels
auprès de la cour fédérale,
:30:44
et des requêtes déposées
par maître Barber.
:30:47
Personne n'a jamais douté
de l'identité du meurtrier.
:30:54
Poncelet n'est pas un brave garçon.
C'est un tueur impitoyable.
:30:58
Ces meurtres étaient calculés,
ignobles et cruels.