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de notre époque.
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Shakespeare employait
des mots recherchés.
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C'est difficile à saisir.
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Ça n'a rien de recherché.
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C'est là qu'on se trompe.
C'est de la poésie.
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C'est difficile
de saisir l'argot rap.
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C'est difficile
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jusqu'à ce que l'oreille s'habitue.
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Dans une pièce contemporaine,
on dit :
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"Toi, va là-bas, prends ce truc
et rapporte-le-moi."
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Shakespeare dit :
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"Tel Mercure,
mets des plumes à tes talons
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et reviens, rapide comme la pensée,
en volant vers moi."
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Le roi est faible et malade,
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ses médecins s'inquiètent.
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Par Saint Jean,
voilà une triste nouvelle.
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Il a suivi longtemps
un régime néfaste.
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On n'a pas à comprendre
tout ce qui se dit.
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Pour quoi faire ?
C'est pas important.
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Du moment qu'on comprend l'essentiel,
on peut suivre.
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Et s'il mourait,
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que m'arriverait-il ?
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Nul autre malheur
que la perte d'un tel seigneur.
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La perte d'un tel seigneur
contient tous les malheurs.
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Ils essaient de la calmer
parce que c'est une hystérique.
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Elle perd tout contrôle.
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Ça n'affaiblit pas
la réalité de ce qui se passe ?
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Ça renforce l'incompétence des autres.
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Pourquoi seraient-ils incompétents ?
Pourquoi les affaiblir ?
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Parce qu'ils se sont laissés
conduire à Ludlow et décapiter.
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Mais il n'y a plus d'exploit de sa part
si tu en fais des faibles.
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Pas des faibles !
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Ils ne sont ni faibles
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ni stupides.
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En réduisant leur importance,
tu réduis
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son action.
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C'est très humain,
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très familial de dire :
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"Calmez-vous, tout ira bien."
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Mais au fond, ils savent ce qu'il en est
et j'arrête pas de leur dire :
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"Assez !
Vous savez bien ce qui se passe !"