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Je crois qu'elle vient ce jour-là,
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parce qu'il y a crise
et qu'elle le sait.
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Faites place, sombres nuages,
à mes malédictions ailées.
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Il est primordial
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qu'elle apporte
ce genre de musique
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dans cette histoire.
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Pauvre reine peinte !
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Un jour viendra où tu souhaiteras
que je t'aide
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à maudire
ce venimeux crapaud bossu.
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Si on lit la pièce, mot par mot,
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tout ce qu'elle dit arrive.
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Prends garde à ce chien.
N'aie pas affaire à lui.
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Garde-toi de lui. Le péché, la mort
et l'enfer l'ont marqué de leur sceau,
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et tous leurs ministres l'escortent.
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Ignoble sorcière flétrie,
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cesse tes sortilèges.
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En t'épargnant ?
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Reste, chien,
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car tu vas m'entendre.
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Que le ver du remords
ronge à jamais
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ton âme.
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Créature marquée par les démons...
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avorton... porc fouilleur !
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Vivez, chacun de vous,
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pour être l'objet de sa haine
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et lui, de la vôtre
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et tous, de celle de Dieu !
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On ne dit rien.
On la laisse partir.
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Entre la musique, au sens littéral,
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les pensées, les concepts,
les émotions...
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et les mots, il n'y a pas divorce.
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En Angleterre, il y a eu
des siècles de divorce entre les mots
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et la vérité,
et c'est un problème pour nous, acteurs.
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Si on ne met pas de sentiment
dans les mots,
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on se dit des choses
qui ne signifient rien.
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Si on sent ce qu'on dit,
on en dit moins et ça signifie plus.
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Vous avez une pièce ?
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C'est intéressant de voir où il...