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L'affaire est plus simple
que vous ne croyez.
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C'est comme tout.
Terrains, bétail, héritage, etc.
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Du bétail ?
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Réfléchissez.
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On ne peut acheter ou vendre des
esclaves que s'ils sont nés esclaves,
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par exemple sur une plantation.
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C'est bien ça ?
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Le sont-ils ?
:32:25
Le sont-ils ?
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Oui. Sont-ils nés esclaves
sur une plantation ?
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Nous pensons que non.
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S'ils le sont,
ce sont de simples biens
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et ne méritent pas un procès pénal,
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et on peut rentrer chez nous.
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Si ce ne sont pas des esclaves,
ils ont été acquis illégalement.
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Oubliez la mutinerie, la piraterie,
le meurtre, c'est hors de propos.
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Ignorez tout, sauf
la véritable origine de l'affaire:
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le transfert injustifié de biens
volés. De toute façon, nous gagnons.
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Il faut que cette guerre
soit menée dans la droiture.
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La quoi ?
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Je ne peux pas laisser cela dégénérer
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en exercice de style dans les
méandres de la minutie juridique.
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Moi, je parle du coeur de l'affaire.
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Moi aussi.
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C'est notre destin, en tant
qu'abolitionnistes et chrétiens
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de sauver ces gens.
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Ce sont des êtres humains.
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Pas du bétail.
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Le Christ a-t-il engagé un avocat
pour plaider le vice de forme ?
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Non, il est monté en croix noblement.
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Vous savez pourquoi ?
Pour délivrer un message.
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Un message,
comme nous devons le faire.
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Mais le Christ a perdu.
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- Vous, je crois...
- Il n'a pas perdu.
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Vous voulez gagner,
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n'est-ce pas ?
:33:54
Moi aussi. Parfois, je ne suis pas
payé si je ne gagne pas.
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Ce qui nous ramène
à la première question.