1:18:00
Bonjour, señorita.
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- Vous avez une voix apaisante.
- C'est un cheval fougueux.
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Je comprends.
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Ça fait longtemps que vous servez
Don Alejandro?
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Parfois, je me dis
que ça fait une éternité.
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Ne vous inquiétez pas.
Je ne vous trahirai pas.
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Don Alejandro me trouble.
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Parfois, il est terriblement
arrogant et suffisant.
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Et puis, il a une façon de
me regarder, de danser avec moi ...
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On dirait deux hommes
totalement différents.
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- Vous ressemblez à votre mère.
- Comment le savez-vous?
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Eh bien ... Vous ne ressemblez
guère à Don Rafael.
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Mon père aimerait
que je me comporte comme elle.
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- Elle était très digne.
- C'est ainsi qu'il l'a décrit?
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- Oui. Mais je ne le crois pas.
- Elle était comme vous.
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Sans doute.
Ce serait une façon de la connaître.
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Ma niñera disait que les morts
nous voient au clair de lune.
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Petite fille, je filais la nuit et
je galopais à travers l'Andalousie.
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Je saluais le ciel de la main
dans l'espoir qu'elle me verrait.
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- Comment est-elle morte?
- A ma naissance.
1:19:55
Mon père n'aime pas parler d'elle.
Ça doit être trop douloureux.