:48:01
	quand tu t'es mise à pleurer."
:48:03
	Et j'ai trouvé ça formidable.
:48:06
	Il était là, dans le public,
et m'a applaudie.
:48:10
	Puis il m'a dit :
"Tu as enfin une jolie robe."
:48:14
	J'ai trouvé ça vraiment bien.
:48:16
	A l'époque déjà,
je lui avais dit que selon moi,
:48:20
	s'il avait un prix, il devait être
pour vous deux, pour lui aussi.
:48:25
	Il m'a répondu :
:48:27
	"Mais je me fiche éperdument
de cette racaille !"
:48:30
	"Est-ce que j'ai besoin d'un prix ?
Je le sais, que je suis génial !"
:48:35
	J'ai répondu qu'on le savait tous,
:48:38
	qu'il n'en aurait jamais besoin,
:48:40
	que recevoir un prix,
c'était compromettant et dévalorisant,
:48:44
	que ça le rabaisserait au même niveau
que tout ce cirque médiatique.
:48:49
	Et ça lui a fait du bien.
:48:50
	A l'époque, il était gentil avec moi,
:48:54
	et il m'a embrassé, sur la bouche,
m'a serré longtemps contre lui.
:48:59
	Il était vraiment bouleversé
et aussi très ému.
:49:02
	Nous avons vécu
de nombreux moments comme celui-là,
:49:07
	et je pense, même si c'est toujours
difficile à expliquer,
:49:12
	qu'il avait en lui
une intense chaleur humaine
:49:15
	qui pouvait se transformer soudain,
comme chez un ours sauvage,
:49:20
	en une violence excessive
:49:22
	avec des débordements sans limite.
:49:27
	Je crie
:49:29
	si je veux, quand je tourne.
:49:31
	T'as pas à me donner d'ordres !
Va te faire foutre !
:49:35
	Je vais te casser la gueule !
:49:37
	Pardon ?
:49:39
	Cette fois je le fais,
tu peux en être sûr !
:49:41
	Je vais te frapper !
:49:45
	Essaie un peu !
:49:47
	Je vais te démolir, si tu continues.
:49:50
	Une dispute
:49:53
	avec le directeur de production,
Walter Saxer.
:49:57
	Pour une fois, ce n'était pas moi.