:39:00
Bonjour, Gloria. Comment allez-vous ?
Ravi de vous voir.
:39:03
- Vous allez bien ?
- Je l'ai connu, vous savez.
:39:05
- Vraiment, madame ?
- Son fils, en fait.
:39:07
Lucien Pissarro,
dans les années 30, à Paris.
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C'est très impressionnant.
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Eh bien, il avait l'air d'avoir
la bonne taille, pour cet espace.
:39:15
Ou peut-être
que vous en aviez assez.
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Est-ce qu'on se connaît ?
:39:22
Pas encore.
Je suis Catherine Banning.
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Thomas Crown.
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- Vodka glace, avec un zeste.
- D'accord.
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Et un scotch sec.
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- Comment savez-vous ça ?
- J'ai lu à votre sujet.
:39:38
- Oh ? Où ?
- Dans un dossier.
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Pour qui travaillez-vous ?
:39:46
Je suis dans le monde de l'art.
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- Négociante ?
- Mm mm.
:39:51
Propriétaire de galerie ?
:39:53
Non, plutôt dans les assurances.
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Je suis couvert.
:40:00
Pas pour ça.
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Le tableau ?
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Le Monet ?
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Vous ne pensiez pas qu'ils allaient
tout simplement signer un chèque...
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de cent millions de dollars,
n'est-ce pas ?
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- Alors, vous--
- Je leur rapporte des choses.
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Quand autant d'argent est en jeu,
je leur apporte habituellement une tête.
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- La tête de qui poursuivez-vous ?
- La vôtre. Bonsoir, M. Crown.
:40:33
Essayez-vous de--
:40:36
Essayez-vous d'insinuer que j'ai
quelque chose à voir avec ce tableau ?
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Essayer ? Merci.
:40:43
Non, je n'appellerais pas ça
une tentative.
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- Quel pourcentage recevez-vous ?
- Cinq pour cent de la valeur récupérée.
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- Oh. Une chasseuse de primes.
- Si vous voulez.
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- Vous prenez toujours votre homme ?
- Mm mm.
:40:56
Vous pensez que vous m'aurez ?
:40:56
Quelqu'un vous a escroqué ?
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Oh, je l'espère.