:15:02
Dis ce que tu veux,
:15:04
parle comme tu veux.
Ça revient au même.
:15:08
Pourquoi des petits cons
d'un autre quartier
:15:11
viennent foutre le bordel ici ?
:15:14
Des histoires de dettes.
:15:15
Ceux qu'ils ont flingués
travaillaient pour Pablo.
:15:19
Quel Pablo ?
:15:20
Pablo Escobar.
:15:22
Connais pas.
C'est un footballeur ?
:15:25
Tu connais pas Pablo ?
:15:31
Tu me fais marcher.
:15:34
Ils travaillaient pour lui
comme tueurs à gages.
:15:37
Ils l'ont descendu
:15:39
et les gens des "Comunas"
se retrouvent au chômage.
:15:42
C'était "un grand employeur
du peuple".
:15:47
Pauvre Pablo !
:15:48
Dans ce pays, on ne laisse personne
faire des affaires.
:15:52
Arrête ce taxi
avant qu'il nous tue.
:16:04
À Medellín, s'il vous plaît.
:16:10
Voilà mon chez-moi.
:16:14
C'est chez toi.
:16:17
- C'est vide.
- Vide ?
:16:21
Dans la chambre, il y a un lit.
:16:23
Une table, des chaises...
des tabourets, comme on dit ici.
:16:28
Il y en a quatre.
:16:30
On est deux, ça fait deux de trop.
Pas besoin de plus.
:16:33
- Y a pas de musique ?
- Si, celle des petits oiseaux.
:16:36
Ils viennent se réchauffer
au soleil.
:16:38
Viens voir comme c'est beau.
:16:43
Regarde ça...
:16:45
Medellïn !
:16:48
Medallo !
:16:53
T'as même pas de chaîne ?
:16:56
On va en acheter une.
:16:58
Tu vas voir le son, c'est génial !