La Virgen de los sicarios
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:53:14
J'ignorais que des endroits pareils
existaient encore.

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Tu sais ce qu'ils jouent ?
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Francisco Alegre. Un paso doble.
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Tu aimes ?
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Non, ça me rappelle
trop de souvenirs.

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Mais maintenant, oui, tu es là.
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Ce sera notre chanson.
En l'entendant, je penserai à toi.

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Et moi à toi.
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Faut arroser ça.
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Bienvenue au "Patio du Tango".
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Pourquoi un paso doble ?
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Pour changer.
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J'ai connu un "Patio du Tango"
dans le quartier de Guayaquil.

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C'est le même.
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Je suis venu ici
quand ils ont démoli Guayaquil.

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Alors, je vous connais.
Don Anibal.

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Vous n'allez pas vous souvenir,
j'étais très jeune.

:54:12
Vous faites quoi ?
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- J'écris, soi-disant.
- Quoi ?

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De la merde.
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L'écoutez pas, il blague.
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Rien n'est écrit pour l'éternité.
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Toutes les voies restent ouvertes.
Tout change !

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Ne croyez pas, tas d'hallucinés,
que les choses sont immuables.

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Demain, il ne restera rien,
plus une trace !

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Le temps emporte tout
sur son passage.

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Pauvres naïfs !
:54:54
Tout ceci est irréel.
:54:57
Nous sommes un fleuve qui coule,
un reflet du néant.


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