:07:03
Terminé. On oublie la banque.
Que d'autres s'en chargent.
:07:07
J'ai besoin d'air.
Je monte sur le toit.
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Ne prive pas le monde
d'un génial plongeur !
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La ferme !
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Je peux avoir un cookie ?
:07:16
J'en veux un !
:07:26
Allez, raconte-moi ton idée.
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Tu l'as déjà démolie.
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Tu me racontes
ou tu fais un caprice ?
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Pourquoi faut toujours
que tu démolisses mes rêves ?
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Parce que tu fais des rêves
de bouffeur de brownies à l'opium.
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Je peux te parler de cette banque ?
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T'es pas un cambrioleur.
Tes vacances forcées l'ont prouvé.
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Ca prouve que je suis pas
un braqueur, c'est tout.
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Quand j'ai fait ce casse,
on manquait d'expérience.
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On portait tous
des masques de caoutchouc.
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Tous, des masques de Ronald Reagan.
Je savais pas qui était qui.
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Une chance que ton avocat
connaissait le juge.
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Je peux te dire mon idée ?
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J'ai remarqué, un jour,
qu'à quelques portes de la banque,
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une pizzeria a fait faillite.
C'est un tout petit local
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et elle est à louer !
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Là, je flashe ! Pourtant,
je suis pas un génie, crois-moi.
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Pas besoin de me convaincre !
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Je me dis qu'on creuse un tunnel,
on loue la pizzeria,
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et par le tunnel,
on arrive sous la salle des coffres.
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J'ai eu le plan de la banque
par un gardien.
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On vide les coffres
et on va en Floride.
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On est pauvres mais heureux, non ?
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T'arrêtes jamais de te plaindre.
:08:42
Tu veux passer ta vie
à faire les ongles des autres ?
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Ma mère m'avait bien dit:
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"Ne t'entiche jamais
d'un racketteur."
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On avait des rêves !
Qu'est-ce qui t'est arrivé ?
:08:54
On n'avait pas des rêves
quand on s'est connus ?
:08:57
D'accord,
j'étais dans le racket du jeu.