1:06:00
	A qui parlez-vous ? Dites-moi qui vous voyez.
1:06:03
	Comment dit-on "Charles Herman" en russe ?
1:06:05
	Comment le dit-on en russe ?
1:06:08
	Il n'y a personne.
1:06:11
	Il est là.
1:06:14
	Arrêtez ! Je ne sais rien !
1:06:16
	Arrêtez ! Je ne sais rien !
1:06:21
	Je m'appelle John Nash.
1:06:23
	Je suis retenu contre ma volonté.
1:06:25
	Appelez le ministère de la Défense.
1:06:27
	Je m'appelle John Nash.
1:06:29
	Je suis retenu contre ma volonté !
1:06:37
	Qu'est-ce qu'il a ?
1:06:41
	John est schizophrène.
1:06:44
	Cela entraîne souvent une paranoïa.
1:06:50
	Mais son travail.
1:06:52
	Il s'occupe d'un complot.
1:06:55
	Oui, je sais.
1:06:58
	Dans le monde de John,
ces comportements sont acceptés,
1:07:02
	encouragés.
1:07:03
	Ainsi, peut-être est-il malade
1:07:07
	depuis longtemps.
1:07:09
	Comment ça ? Depuis quand ?
1:07:11
	Peut-être depuis l'université.
1:07:13
	C'est l'époque où ses hallucinations
semblent avoir commencé.
1:07:16
	De quoi parlez-vous ? Quelles hallucinations ?
1:07:18
	Au moins une, à ma connaissance.
1:07:21
	Un colocataire imaginaire
du nom de Charles Herman.
1:07:25
	Charles n'est pas imaginaire.
1:07:27
	C'est son meilleur ami depuis Princeton.
1:07:29
	L'avez-vous déjà rencontré ?
L'avez-vous eu à dîner ?
1:07:33
	Il ne vient en ville
que pour donner des conférences.
1:07:36
	- Etait-il à votre mariage ?
- Il donnait un cours.
1:07:38
	Avez-vous vu sa photo,
lui avez-vous parlé au téléphone ?
1:07:41
	C'est ridicule.
1:07:43
	J'ai téléphoné à Princeton.
1:07:45
	D'après leurs registres, John vivait seul.
1:07:52
	Qu'est-ce qui est le plus vraisemblable ?
Que votre mari,
1:07:55
	un mathématicien sans formation militaire,
1:07:57
	- soit un espion poursuivi par les Russes...
- Vous en parlez comme d'un fou.