1:07:02
	encouragés.
1:07:03
	Ainsi, peut-être est-il malade
1:07:07
	depuis longtemps.
1:07:09
	Comment ça ? Depuis quand ?
1:07:11
	Peut-être depuis l'université.
1:07:13
	C'est l'époque où ses hallucinations
semblent avoir commencé.
1:07:16
	De quoi parlez-vous ? Quelles hallucinations ?
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	Au moins une, à ma connaissance.
1:07:21
	Un colocataire imaginaire
du nom de Charles Herman.
1:07:25
	Charles n'est pas imaginaire.
1:07:27
	C'est son meilleur ami depuis Princeton.
1:07:29
	L'avez-vous déjà rencontré ?
L'avez-vous eu à dîner ?
1:07:33
	Il ne vient en ville
que pour donner des conférences.
1:07:36
	- Etait-il à votre mariage ?
- Il donnait un cours.
1:07:38
	Avez-vous vu sa photo,
lui avez-vous parlé au téléphone ?
1:07:41
	C'est ridicule.
1:07:43
	J'ai téléphoné à Princeton.
1:07:45
	D'après leurs registres, John vivait seul.
1:07:52
	Qu'est-ce qui est le plus vraisemblable ?
Que votre mari,
1:07:55
	un mathématicien sans formation militaire,
1:07:57
	- soit un espion poursuivi par les Russes...
- Vous en parlez comme d'un fou.
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	Ou qu'il ait perdu prise avec la réalité ?
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	Mon seul moyen de l'aider,
c'est de lui montrer la différence
1:08:10
	entre ce qui est réel
et ce qui est dans son esprit.
1:08:17
	Venez.
1:08:20
	Sur quoi travaillait-il ?
1:08:24
	Son travail est confidentiel.
1:08:25
	Il a parlé d'un superviseur,
1:08:28
	William Parcher.
1:08:30
	Peut-être pourrait-il éclaircir les choses.
1:08:33
	Mais il faut une autorisation pour l'atteindre.
1:08:37
	Vous me demandez des détails
sur le travail de mon mari ?
1:08:41
	John me prend pour un espion russe.
1:08:44
	Etes-vous de son avis ?
1:08:50
	- Qu'a dit le docteur ?
- Est-il malade ?
1:08:52
	Je ne sais pas.
1:08:53
	Je veux voir sur quoi John travaillait.
1:08:55
	- Ne rentre pas dans son bureau.
- L'accès est réservé.
1:08:58
	Arrête.