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Je suis content d'être ici ce soir.
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Content de voir
qu'il y a des étudiants,
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ainsi que des personnes
d'autres syndicats.
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Tout ça me rappelle une chose
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qu'on a tendance à oublier.
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On a toujours plus de force
qu'on le pense.
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Toujours.
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Ça, je l'ai compris dans mon pays
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quand j'ai syndiqué des étudiants,
des paysans, des ouvriers.
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Chez moi, au Salvador.
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Mais parfois, la vie est très dure.
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Parfois,
on perd quelqu'un qu'on aime.
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Un parent, un ami.
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On est obligés
de venir dans ce pays
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et il nous arrive
d'être tristes, en colère,
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contrariés,
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effrayés.
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Parfois, on perd l'espoir.
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Maintenant que je suis là avec vous,
je sens l'espoir qui revient.
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Et je vous dis merci!
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Lajustice! Tout de suite!
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Gens de ménage! Unissons-nous!
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On va gagner!