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Je ne peux pas resté assis et
immobile. Pétrone, Vinicius.
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Malgré mon âme troublée et triste,
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j'estime que je peux présenter
cette chanson en public.
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Tu peux paraitre ici, à Rome, et en Achaïe.
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Quand je joue et que je chante,
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je découvre des plaisirs,
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que je ne peux nommer ou comprendre.
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Je peux seulement les sentir.
Et quoique puissant et divin,
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Je me sens aussi
minuscule que la poussière.
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Seuls les grands artistes sont
capables d'être aussi humbles.
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Je sais ce qu'ils écrivent sur les murs de Rome.
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"Matricide, uxoricide"...
Je suis un monstre pour eux.
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J'en arrive à me demander
si je ne suis pas un tyran.
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Des actes cruels ne dénotent
pas toujours la cruauté !
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- Ils devraient te connaitre
comme je te connais.
- IL y a des rumeurs comme quoi
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Diodore et Terpnos jouent
de la cithare mieux que moi.
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Dis-moi la vérité. Jouent-ils mieux que moi ?
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Tu as le toucher plus délicat,
et on reconnait l'artiste.
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Ils sont simplement habiles...
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S'il en est ainsi, qu'ils vivent !
Tu leur as accordé une grande faveur.
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Je suis un artiste dans tout ce que je touche.
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Je sais, ils m'accusent d'être fou.
Mon éternelle recherche me met en colère.
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Je cherche, je cherche !
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C'est pourquoi j'ai tué ma mère et mon frère.
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J'ai espéré qu'un tel sacrifice
ouvrirait une porte
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à quelque chose d'incroyablement
grand et effrayant.
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Mais c'était un trop petit sacrifice
pour ouvrir les portes de l'empyrée.
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- Quel est ton projet ?
- il y a deux Nérons.