:16:00
Stanley comprit que Lucien
l'ignorait complètement.
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Ce qui le rendait fou,
c'était qu'il pense. . .
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qu'il ne comprendrait pas,
ou s'en ficherait.
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Stanley dit :
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"Mets la caméra là où je te l'ai dit,
avec l'objectif que je t'ai demandé. . .
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ou quitte le plateau
et ne reviens plus. "
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Il avait dit cela
avec beaucoup de calme. . .
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et ils se sont bien regardés.
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Lucien changea l'installation, mit
la caméra là où elle devait être. . .
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et il n'y eut plus jamais de conflit
entre eux.
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O.K., O.K., vérifiez bien...
:16:42
Merci, j'espère
que vous serez satisfait.
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Je crois que beaucoup
de ce que Stanley était. . .
:16:53
et réalisa
dans ses films suivants. . .
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Richard Schickel
Critique à Time Magazine
:16:56
. . .se trouve déjà
dans ce simple film. . .
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l'histoire d'un crime
brillamment préparé.
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L'impression que Sterling Hayden
contrôle la situation. . .
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et le fait qu'à la fin du film. . .
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le petit chien aboyeur s'échappe. . .
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la valise tombe et l'argent s'envole.
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C'est un film excellent
et existentialiste. . .
:17:16
si l'existentialisme pose que nous
existons quand nous créons. . .
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et que nous ne comprenons pas
le hasard. . .
:17:26
comment il affecte nos plans
et nos désirs.
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Ce film montre cela très bien.
:17:33
The Killing ne fut pas
un succès commercial. . .
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mais l'ingéniosité du scénario. . .
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renforça la réputation
de Kubrick et Harris.
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Quand j'ai vu The Killing
je me suis dit :
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"Stanley va y arriver.
C'est un très bon film. "
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Mais c'est Paths of Glory
qui changea tout.