:18:01
Je n'en ai pas.
:18:03
Ça, en général,
c'est le premier signe.
:18:06
De quoi ?
:18:07
Du refus d'admettre.
:18:08
Du refus d'admettre ?
:18:09
D'abord,
je pense que tu travailles trop.
:18:12
Vraiment ?
Et qu'est-ce que tu sais du travail ?
:18:16
Beaucoup de choses.
:18:17
Tu as reconnu ne rien faire d'autre
et que ça ne te rend pas heureux.
:18:21
Je n'ai rien reconnu du tout.
:18:23
Pas de centres d'intérêt,
pas d'animaux.
:18:25
Tu hais les chiens.
:18:26
Touché.
:18:27
En fait, j'ai un animal.
Un poisson.
:18:30
Un poisson ?
:18:31
Ça compte pas,
ça a le sang froid.
:18:34
Tu es un cas flagrant.
:18:38
Regarde-toi.
:18:40
Tu es un tel bourreau de travail...
:18:42
que tu es en train de perdre
toute capacité d'intimité.
:18:46
Si tu ne réagis pas...
:18:47
tu risques d'anéantir
ta vie affective.
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Simple curiosité perverse :
:18:53
comment une folle
peut aider un type comme moi ?
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Tu vis dans une boîte.
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Je pourrais l'ouvrir...
:19:02
y faire pénétrer la lumière.
:19:05
C'est profond.
:19:08
Je me sens déjà presque guéri.
:19:12
Eh bien...
:19:13
si tu veux que je t'aide...
:19:15
il faudra un engagement de ta part.
:19:19
Tu dois vivre avec moi, ici,
pendant un mois.
:19:23
Ni plus, ni moins...
:19:25
et interdiction de travailler.
:19:29
Tu ne me connais pas...
:19:30
et tu veux que j'emménage chez toi ?
:19:34
Comment ma petite amie
est-elle censée le prendre ?
:19:38
Petite amie ?
:19:40
Tu n'en as pas.
:19:43
Ces choses-là se sentent.
:19:46
Une femme laisse quelque chose
d'intime, que tu n'as pas.
:19:50
Elle s'appelle Angelica.
:19:54
Je suis désolée pour elle.
:19:57
Super.
:19:59
Je le lui dirai quand je partirai.
C'est-à-dire maintenant.